Dans son discours, le président de l’Université d’Antananarivo, le Professeur Rivoarison Randrianasolo, a avancé l’importance de la science. « Face au changement climatique, à la dégradation des sols ainsi qu’à la raréfaction des ressources en eau et à la vulnérabilité alimentaire, la science doit être un levier de transformation capable d’affiner la politique publique et d’accompagner les acteurs du développement », réitère-t-il.
Des résultats de recherche ont été présentés à cette occasion, dont la recherche sur les déterminants de la solubilisation du phosphate organique complexe, par des bactéries nodulant le haricot commun issu des sols ferralitiques. Cette recherche a été réalisée par une équipe composée de Miora Joséa, Adamson Thoushima, Ernest Razakatiana, Bodovololona Rabary et Heriniaina Ramanankierana. Comme la majorité de la population malagasy vit avec la culture rizicole, beaucoup des producteurs se ruent vers l’utilisation des nutriments essentiels pour les plantes, en particulier le phosphore. Face à cette situation, Masinirina Nomenjanahary, Andry Andriamananjara, Yasuhiro Tsujimato et Aung Zaw Oo ont évoqué un thème axé sur la « Microdose de phosphore et fumier : impacts sur la croissance et le rendement du riz pluvial à Madagascar ».
La cérémonie a été marquée par une exposition ainsi que l’inauguration de la plaque commémorative du 60ème anniversaire du Laboratoire des Radio-Isotopes.
Anatra R.







